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Le blog de thebaine

Sur un arbre perché

25 Octobre 2015, 19:25pm

Publié par thebaine

Sur un arbre perché

coLongtemps, je tentai de remonter le cours de mes ancêtres.

.En vain, il y avait trop de secrets,

la mort s’attachait à ces mystères;.

Je me heurtai à des portes closes..

Un jour, je découvris!« Les fleurs de l’Orient «

Un site –arbre généalogique sur les FARHI, crée par un mien cousin américain:.

Cet arbre touffu notait également ceux et celles qui leur furent apparentés..

La première nuit, je partis à l’aventure,

Sur cet arbre extraordinaire, de branche en branche..

La deuxième nuit, je m’orientai vers Abolita;

La grand-mère de ma mère, en fait la grande mère de tous,

Rosine, en fait, grand-mère en espagnol,, pour l’éternité.

Le matin arriva, j’étais toujours sur mon arbre perché.

Bon. Profitons ! Je suis perchée tout près de Rosine,

Je m’en vais l’accompagner, fantômette discrète.

Abolita ,

Ton petit mari, le chef de gare,

Te fit des enfants, cinq, je crois,

Avant qu’une balle égarée ne l’emportât..

Seule, jeune veuve avec des enfants, tu retournas chez ta mère.

Tu t’occupas de tout et de tous ;

Ta mère paresseuse, ton frère rêveur,.

Tes filles, tu les marias avec des « bons partis «

Ensuite, tu pouponnas tous les petits-enfants,

Et les enfants de tes petits-enfants ;

Merveilleuse Abolita !

Mon regard glissa, sur la branche en face,

Il y a ma grand-mère Victoria,

-Ta belle-sœur. L’aimais-tu?,

La terrible, la dragonne !

Celle qui terrifiait toute sa famille.

English by birth, anglaise donc, par sa naissance,

Et ainsi nommée en l’honneur de la grande reine,

Elle lui ressemblait, c’était une maîtresse- femme!.

Professeure à l’Ecole de l’Alliance Française, elle dominait son monde..

Je fis un pied de nez à la Victoria, de branche à branche,

Ravie de ne l’avoir pas connue .

Victoria s’emporta,, l’arbre frémit, frissonna,, tressauta,,

L’arbre secoua ses branches, comme pris dans une tempête !

Et vlan ! je me retrouvai parterre,

Les jambes en l’air,, dans ma chambre.

Je n’aurais pas dû te provoquer,, sacrée Victoria !

Irascible, même post-mortem !

Je serai vigilante, dorénavant !

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