ZOLADZ
Je t’avais proposé, mon ami, si tu exposais tes tableaux,
De faire venir des membres d’OVS, éventuels clients.
J’organisais donc une sortie sur ce site,
Les attirant par un poème sur tes créations.
Vint le jour de l’exposition,
je vins entourée de mes amis De l’atelier d’écriture,
d’autres s’y étaient ajoutés.
La salle était déjà pleine.
Tu m’ouvris les bras chaleureusement.
Mes invités regardaient tes œuvres étonnés plus ou moins séduits
Par ces images de pierre, de statues, de murs, de palimpsestes.
Pour les décrire, je reprends le poème écrit pour toi :
Une musique étrange
Comme en un songe :
Zoladz et les photos de murs ;
Amoureux de la Toscane et de Venise,
Zoladz, comme un murmure,
Un chant d’amour qui nous grise …
Eternels amantes et amants,
Enlacés tendrement :
Tu regardes Les vieilles pierres,
Et ton œil apprivoise la lumière.
Tu recrées la vile en mosaïques,
Tu l’ériges en obélisques …
Et le temps, trouvé, perdu,
Recherché au coin des rues ;
Vestiges de nos mémoires,
Magie en miroirs …
Que cherches-tu derrière ces images
Du Temps qui passe comme les nuages ….
La salle bruissait de bavardages.
Tu avais préparé un joli buffet, la foule s’y agglutinait.
Je remarquai un lampadaire, mais il était trop cher .
Il y avait beaucoup de monde, c’était presque irrespirable .
Pour ma part, je sortis m’aérer sur la place et fumer une cigarette,
En face de l’église Jeanne d’Arc.
En compagnie des ovsiens et ovsiennes.
Toi, mon ami, tu jouais les hôtes, discutant, expliquant, riant,
Charmant les invités et les pique-assiettes.
Il y avait beaucoup de pique-assiettes, comme toujours.
La fête était réussie.
Mais avais-tu gagné ton pain ?