L' écriture

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L’écriture

Quand j’étais enfant,

Elle me semblait tellement obscure,

Impénétrable et tellement dure.

Puis, avec le temps,

Les jours, les années passant,

Je pris plaisir à suivre ses lignes,

Comme, oserai je l’image,

Des caresses silencieuses et divines.

Alors, de page en page,

Elle me suit, elle m’accompagne,

Elle est ma sœur, mon amour,

Elle crie mon désespoir, ma hargne,

Elle chante mes plaisirs, mes joies, mes amours ;

Elle me ressemble, tel un miroir,

Elle peut, à certains, apporter la gloire.

Elle reste surtout, toujours un phare,

Gardant les âmes, par delà le temps figé,

Au-delà de la mort et  pour l’éternité … ;

Comments

[anne veillac]

Vraiment joli. Et très vrai.