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Le blog de thebaine

LA MAISON DES RÊVES

24 Février 2018, 17:03pm

Publié par thebaine

LA MAISON DES RÊVES

 

Je suis maîtresse Irma, la gardienne de la maison des rêves.

Chez moi, les hommes peuvent réaliser leurs rêves secrets.

Et moi, curieuse, je peux voir et entendre ces secrets discrètement,

Mais sans jamais rien divulguer.

Aujourd’hui, premier jour du printemps, mes filles se préparent à recevoir.

 

Voilà le Docteur ; il demande Carmela, une femme mûre et bien en chair.

Elle le conduit dans la nursery, jolie chambre peinte en bleu.

Le Docteur se déshabille, Carmela également.

Le Docteur se couche sur Carmela, se love contre elle.

-Maman, dit le Docteur, j’aimerai tant revenir vers toi !

Il caresse le corps nu de la femme, tête ses seins plantureux.

-Qu’ils sont beaux et tendres !

Il pénètre lentement Carmela, patiente et maternelle.

-Je voudrai revenir dans ton ventre ! Oublier mes patients,

Ces hommes et femmes qui me racontent tous leurs problèmes.

Je ne peux plus les écouter, je fais semblant, tu sais, et je pense à toi !

Mon cœur de mère se serre, car j’ai un fils, la lumière de mes yeux ;

 

Voilà, toujours bien vêtu, monsieur le Maire.

Il ne veut pas être reconnu par les passants Il baisse la tête, cachée sous un chapeau noir.

Madelon l’emmène dans la chambre tricolore, bleu, blanc, rouge.

Cet homme que j’apprécie peu, ôte son pantalon, toise Madelon :

-tu m’appelles Maître, petite. Mets-toi nue devant moi, Prosterne-toi devant ton maître.

-Oui, maître …

Il lui claque les fesses, sans tendresse aucune.

-Voilà comment il faut traiter les femmes ! Bien, je vais répéter Mon discours.

Mesdames, messieurs, j’ai le plaisir de présider au devenir de notre belle ville …Etc. etc…

Une fois le discours conclu, Monsieur enfile Madelon avec force puis, sans

Mot dire se rhabille pour partir.

 

Enfin, voici le petit Claude, un homme très charmant, mon préféré.

Il se voulait femme, se vivait femme.

Elisabeth l’entraîne dans la cabane, pièce préparée pour lui.

Elisabeth met une tenue de garde-chasse ; Claude déploie lentement

Une robe longue couleur perle, il voit ainsi la robe de Lady ChatterLey.

Elisabeth saisit un livre : » Ainsi qu’à chaque fois, elle va alterner lectures et caresses :

« -Vous ne devriez pas pleurer ! Venez dans ma cabane !

Il prit une couverture, l’étendit parterre lentement : .couchez vous  ici , dit-il doucement.

Elle sentit sa douce main, désespérément avide avancer à tâtons, toucher son corps.

Il effleura son nombril d’un baiser. Il dut la pénétrer de suite, entrer dans

La paix terrestre de son corps tendre et abandonné. Tout n’était qu’une sorte de sommeil

Duquel elle sembla ne commencer à émerger que lorsqu’il eut fini et s’abandonna,

Un peu haletant, sur son corps. »

Des larmes coulent sur le beau visage de Claude, un sourire apparait.

 Je suis émue par cette douce personne, égarée dans notre monde intolérant.

Je suis heureuse que ma maison  lui permettre de rêver.

 

 

 

 

 

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